Le terrain que vous désirez acquérir s’avère être non constructible, ce qui contrarie vos projets. Mais vous vous demandez peut-être s’il y a tout de même moyen de s’y installer. Effectivement, il est possible de vivre sur un terrain qualifié non constructible, par exemple pendant une partie de l’année. La solution, ce sont des habitats alternatifs qui vous permettent de jouir de votre terrain quelques semaines ou quelques mois par an. Voyons de plus près comment tout cela marche.
Un terrain non constructible dites-vous ?
Lorsqu’on parle de terrain non constructible, il s’agit d’un terrain qui n’est pas apte à recevoir une quelconque construction. Que ce soit un immeuble ou une maison et ne serait-ce qu’un cabanon, il est formellement interdit de les édifier sur un terrain non constructible. Le fait est que c’est un terrain qui ne dispose ni d’un raccordement à l’eau potable, à l’assainissement ou à l’électricité, ni d’une voie d’accès, donc non favorable à une habitation décente. Un terrain peut aussi être qualifié de non constructible pour les dangers qui y sont liés, peut-être en raison de risques naturels ou de l’insalubrité de la zone. Mais s’il se trouve dans un espace naturel protégé, il est aussi impossible d’y faire une construction.
Rendre un terrain non constructible constructible
Pour transformer un terrain non constructible en terrain constructible, il faut le viabiliser et le raccorder aux différents réseaux. Il faut également une autorisation juridique et faire en sorte que techniquement, le terrain soit capable de recevoir une construction. Pour cela, vous devez faire appel à des professionnels et à des experts qui déterminent quels sont les travaux à effectuer pour rendre votre terrain constructible. En premier lieu, ils vont analyser la composition du sol pour évaluer la capacité du sol à supporter la maison ou l’immeuble envisagés. Des habitats alternatifs sont souvent l’option indiquée sur de tels terrains.